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04 octobre 2016

Réunion des réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages afin de renforcer davantage encore la collaboration pour combattre la criminalité “à échelle industrielle”

Image source - Cara Fuller @unsplash.com

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Réunion des réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages afin de renforcer davantage encore la collaboration pour combattre la criminalité “à échelle industrielle”

Johannesburg, 3 octobre 2016 – Plus de 90 représentants de réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages du monde entier se sont réunis à Johannesburg au cours de la 17e Conférence des Parties à la CITES (CoP17). À cette occasion, ils ont débattu librement du renforcement de la coopération et de la coordination directes dans le but de combattre la criminalité transnationale organisée liée aux espèces sauvages et aux forêts. Le Secrétaire général de la CITES, John E. Scanlon, a présenté la criminalité liée aux espèces sauvages comme “un phénomène de plusieurs milliards de dollars qui se produit à échelle industrielle et qui pèse sur les espèces sauvages, les écosystèmes, les populations et les économies nationales”.

Il a ajouté : “Apporter un soutien collectif aux acteurs sur le terrain, souvent confrontés à des conditions de travail dangereuses, est indispensable à la mise en œuvre de la Convention. Épaulés par de puissants organismes internationaux, les réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages sont en bien meilleure position pour faciliter la localisation, l’arrestation et l’engagement de poursuites à l’encontre d’organisations criminelles complexes se livrant au trafic d’espèces sauvages”.

Cette seconde réunion des réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages a eu lieu les 28 et 29 septembre à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle a été organisée par le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) en association avec ses partenaires du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC). Ce consortium comprend cinq organisations qui travaillent en collaboration :la CITES, Interpol, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale des douanes (OMD). Différents réseaux régionaux et sous-régionaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages, des organismes de lutte contre la fraude aux niveaux régional et mondial et des organisations intergouvernementales et non gouvenermentales ont participé à cette réunion.

Organisée grâce à de généreuses subventions de l’ICCWC et du Département d'État des États-Unis d'Amérique, elle a fait suite à la première réunion mondiale qui s’était tenue en marge de la CoP16 de la CITES en Thaïlande et qui était elle aussi financée par les États-Unis d’Amérique.

Judith Garber, ambassadrice et secrétaire adjointe par intérim à la Direction des océans et des affaires écologiques et scientifiques internationales du Département d'État des États-Unis d'Amérique, a déclaré : “Nous avons énormément progressé depuis notre dernière réunion à Bangkok en 2013 et nous avons décelé plusieurs facteurs communs de réussite, à savoir des moyens de communication plus variés, des représentants du Ministère public et des agents spécifiquement chargés de la lutte contre la fraude, des campagnes de sensibilisation ciblées, des formations renforcées à partir de programmes semblables, et la volonté des dirigeants politiques de faire du trafic d’espèces sauvages un délit grave‎.”

La réunion de la semaine dernière s’est attachée à trouver des solutions pour accroître l’efficacité des réseaux régionaux et sous-régionaux dans le soutien qu’ils apportent aux États membres s’agissant du respect de leurs engagements au titre de la CITES et d’autres traités internationaux. La question de la coordination et du renforcement des mesures prises aux niveaux national, régional et interrégional pour lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages était également à l’ordre du jour.

Les participants ont convenu d’étudier différentes façons de renforcer la lutte contre la fraude au moyen de détachements, de programmes de jumelage ou de systèmes de tutorat, ainsi qu’en consolidant les liens et la coopération avec les organes de lutte contre la fraude compétents au niveau régional.

Dans le but de renforcer davantage encore les réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages, les délégués se sont penchés sur les meilleures pratiques et les enseignements tirés de l’expérience des réseaux en place et ont étudié de nouvelles façons de promouvoir l’utilisation des outils et des services existants pour accentuer les efforts déployés.

Cette réunion de deux jours a pu s’appuyer sur le point de vie collectif de plusieurs organisations non gouvernementales qui ont fait part des enseignements tirés de leur propre expérience et formulé des recommandations en se fondant sur les activités qu’elles mettent en œuvre pour soutenir les réseaux régionaux.

Cette réunion a débouché sur les principaux résultats suivants :

  • une demande à l’adresse de l’ICCWC l’invitant à organiser un atelier d’experts chargé d’établir des lignes directrices sur la création de nouveaux réseaux et la consolidation des réseaux existants ;
  • une demande à l’adresse des réseaux les invitant à renforcer leur collaboration avec les organismes de lutte contre la fraude compétents au niveau régional et à encourager les États membres à exploiter les outils et services existants, à l’image de ceux proposés par le Consortium.

Le compte rendu intégral de la réunion sera prochainement publié sur le site web de l’ICCWC.

Depuis 2010, les partenaires de l’ICCWC ont intensifié les efforts déployés en commun pour accroître la coordination des actions de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Au nombre des activités concrètes qu’ils ont mises en œuvre figurent l’élaboration de matériel didactique sur la lutte contre le blanchiment d’argent axé sur la criminalité liée aux espèces sauvages et la mise en pratique de l’Outil d'analyse de la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts de l’ICCWC. Cet outil consiste en une évaluation exhaustive, sous tous leurs aspects, de toutes les mesures prises au niveau national pour lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages, de façon à ce que de nouvelles solutions sur mesure puissent être proposées. L’ICCWC a également conçu un cadre d’indicateurs sur la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts visant à permettre aux pays de mesurer l’efficacité de leurs activités de lutte contre la fraude, des solutions qu’ils mettent en œuvre et de leur capacité en la matière.

Note à l’intention des rédacteurs : pour toute demande d’entretien, prière de contacter Victoria Holdsworth, Responsable des médias, CoP17 de la CITES, à l’adresse Victoria.Holdsworth [at] cites.orgou (Victoria[dot]Holdsworth[at]cites[dot]org)ou par tél. : +44 773 677 30 93

Pour de plus amples informations sur le soutien accordé par l’ICCWC aux réseaux, consulter le site : /eng/prog/iccwc.php/Action

Pour de plus amples informations sur l’ICCWC, consulter la page : /eng/prog/iccwc.php

Le document de la CoP17 sur le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) peut être consulté à l’adresse suivante : /sites/default/files/eng/cop/17/WorkingDocs/E-CoP17-14-02.pdf

Le document de travail sur le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) soumis à la CoP17 peut être consulté à l’adresse suivante : /sites/default/files/eng/cop/17/InfDocs/E-CoP17-Inf-33.pdf